Pour aborder ce thème, il convient tout d'abord de préciser que la grande majorité des Espagnols affiche une préférence marquée pour la propriété de leur logement par rapport à sa location. Ainsi en 2007, alors que le taux de location au sein de l'Union Européenne (UE) est de 38%, il ne s'élève qu'à 11,25% en Espagne. Il s'agit en effet pour eux d'un critère de stabilité familiale et d'un investissement sûr. Cependant depuis quelques années, et ce malgré la baisse des prix sur le marché immobilier constatée depuis 2007, il n'est pas rare de lire dans la presse que le pays migre d'un modèle de propriété vers un modèle de location. La non adéquation entre les prix des logements et les revenus des foyers espagnols est en cause et permet d'expliquer l'accès de plus en plus difficile au logement dans ce pays. Cependant, la crise a aussi joué un rôle déterminant dans le développement de la situation actuelle et plus que l'accès à la propriété, c'est la simple accession à un logement qui est remise en cause.
En 2012, près de 23 000 personnes en Espagne n'ont accès à aucun type de logement. Cependant, il convient de noter qu'il existe également des Espagnols qui ont accès à des logements dans des conditions particulièrement difficiles. Ainsi, on peut relever qu'en 2011, 10,6% des logements de ce pays sont sujets à des problèmes de contamination ou autres problèmes environnementaux. De plus, 18,8% des logements sont mal isolés des bruits de l'extérieur ou de voisinage. Au final, ce sont en 2001, 1 447 880 familles qui vivent dans un logement insalubre.
Un autre phénomène dont l'importance doit être soulignée est l'augmentation significative des exécutions hypothécaires en Espagne. A la fin des années 1990, a commencé un cycle important d'augmentation des taux d'endettement familial ayant pour but l'accès à la propriété en matière de logement. Ils étaient en effet de 45% en 1995 et ont augmenté jusqu'à atteindre les 76,7% en 2001 et 143% en 2008. Ceci a été largement rendu possible grâce au développement de facilités de crédit à cette époque. Cependant, avec l'explosion de la bulle immobilière et l'enracinement des conséquences sociales et économiques de la crise depuis 2008, ce sont des milliers de familles qui se retrouvent dans une situation d'exécution hypothécaire: 25,9% d'expropriations supplémentaires au premier trimestre 2013 par rapport au dernier trimestre 2012.
Un autre phénomène dont l'importance doit être soulignée est l'augmentation significative des exécutions hypothécaires en Espagne. A la fin des années 1990, a commencé un cycle important d'augmentation des taux d'endettement familial ayant pour but l'accès à la propriété en matière de logement. Ils étaient en effet de 45% en 1995 et ont augmenté jusqu'à atteindre les 76,7% en 2001 et 143% en 2008. Ceci a été largement rendu possible grâce au développement de facilités de crédit à cette époque. Cependant, avec l'explosion de la bulle immobilière et l'enracinement des conséquences sociales et économiques de la crise depuis 2008, ce sont des milliers de familles qui se retrouvent dans une situation d'exécution hypothécaire: 25,9% d'expropriations supplémentaires au premier trimestre 2013 par rapport au dernier trimestre 2012.
Face à cette situation, les autorités espagnoles ont développé certaines mesures d'aide à l'accès au logement pour les citoyens espagnols. C'est le cas par exemple de l'Andalousie qui a alloué 978 millions d'euros au développement de prêts immobiliers aux conditions avantageuses pour les particuliers. Les bénéficiaires de ces prêts pourront, entre autres, diminuer fortement le taux d'intérêt mensuel pendant les premières années de souscription et profiter d'une baisse significative des prix des logements entrant dans le cadre de ce programme.
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